Terrible drame pour Jean-Jacques Goldman

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Depuis mardi 17 mars dernier, les Français sont appelés à rester confinés chez eux. L’occasion pour beaucoup de découvrir ou redécouvrir des classiques de la musique française, comme les chansons de Jean-Jacques Goldman. L’occasion également de visionner à la télévision des séries, films, reportages ou documentaires, comme l’excellent “Goldman : un héros si discret”.

Dans le documentaire “Goldman : un héros si discret”, diffusé initialement mercredi 31 juillet sur W9, de nombreuses confidences sont révélées au sujet du chanteur désormais installé en Angleterre.

“Là-Bas”, duo mythique interprété par Goldman et Sirima Wiratunga

Les téléspectateurs apprennent entre autres que la star a été et reste profondément marquée par un terrible drame, survenu en 1987. Cette année-là, l’un des grands succès du chanteur est diffusé en boucle à la radio, le morceau “Là-Bas”. Une chanson signée Jean-Jacques Goldman, qu’il interprète alors avec une jeune chanteuse dont tout le monde a désormais en tête la voix : Sirima Wiratunga. À l’époque, la jeune femme est encore inconnue, mais Jean-Jacques Goldman ne reste pas insensible à ses talents. Âgée d’une vingtaine d’années seulement, Sirima Wiratunga parvient ainsi à impressionner le chanteur avec sa voix pure et son interprétation touchante.

Un destin qui s’achève tragiquement, sous les coups de couteau d’un compagnon violent

La chanson “Là-Bas” remporte alors, en France comme à l’étranger, un franc succès qui pousse le duo à se reformer deux ans plus tard pour le premier album de Sirima Wiratunga, intitulé “A part of me”. Jean-Jacques Goldman et sa protégée chantent ensemble le titre “I need to know”. Là encore, la chanson est plébiscitée par toutes les radios. Seulement voilà, quelques mois après la sortie de cet opus remarqué et prometteur, un terrible événement vient bouleverser le monde de la musique. Sirima Wiratunga, âgée de seulement 25 ans, décède brutalement dans des circonstances terribles. Son petit-ami de l’époque, un certain Kahatra Sasorith, est particulièrement jaloux et ne voit pas le nouveau succès de sa compagne d’un très bon oeil. Le jeune homme, qui ne supporte pas que la chanteuse soit amenée à côtoyer d’autres hommes que lui, assassine cette dernière à coups de couteau le 7 décembre 1989. C’est ainsi que s’achève le destin de Sirima Wiratunga, jeune chanteuse pourtant promise à un brillant avenir musical.

Le décès brutal et tragique de Sirima Wiratunga marquera profondément Jean-Jacques Goldman, qui vingt ans après sa mort continue de lui rendre hommage, comme nous l’apprend le documentaire “Goldman : un héros si discret”. « Jean-Jacques Goldman et son équipe continuent de lui rendre hommage puisque c’est une tradition dans les tournées de Jean-Jacques Goldman, quand il chante Là-Bas, il n’invite quasiment jamais quelqu’un à prendre la place de Sirima, c’est le public qui chante les parties vocales de Sirima. C’est un hommage à travers les ans qui lui est rendu », rapporte ainsi dans ce documentaire le journaliste musical, Vincent Guillot.

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